22/03/2009

Vue basse à la C.G.T.


Un tract du syndicat C.G.T. reçu par les salariés d'un centre psychiatrique.


Les lecteurs suffisamment opiniâtres pour avoir pu passer l’écueil du paragraphe d’introduction auront apprécié les participes bien présents, et surtout le remarquable flou syntaxique baignant la longuette première phrase. Ils seront ensuite mieux traités, par un graphisme confortable rappelant les tests orthoptiques de la visite médicale.

Peut-être regretteront-ils qu’un aussi énorme « Nous appelons » n’ait finalement pas l'ampleur escomptée d’un appel du 18 juin.

« J’ai mes limites » reconnaît lucidement Patrice Chapeau, délégué cégétiste auteur du tract, pour qui écrire gros n’a rien à voir avec la capacité d’engagement.

Autrement dit, par la sagesse populaire : chien qui aboie ne mord pas.

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