21/06/2009

« Etonnement et mécontentement »


Il devient très difficile pour les étudiants de décrocher un simple stage pourtant indispensable à l'obtention de leurs diplômes. Un exemple concret de refus de stage précipitant mécaniquement la fin d'une formation.


En troisième année de formation d’éducateur à l'IFRAMES, au terme d’un fastidieux parcours du combattant, j’avais bel et bien trouvé un stage.


A ma grande surprise, celui-ci m’est refusé, sans raison valable. Le stage refusé, c’est toute la formation qui était déjà virtuellement remise en question...


Elle sera bel et bien stoppée, à quelques mois de la fin, comme l'avait prédit le CE avec une remarquable clairvoyance.


En plus de ses fonctions de direction à l'institut psychothérapique du Pin-en-Mauges, Jean-François Poirier présidait aussi le comité d’entreprise du centre de postcure psychiatrique de La Mainguais, où j'étais moniteur d'atelier depuis près de cinq ans.


Directeur par intérim de cet autre établissement, Jean-François Poirier a présenté aux membres du C.E. un coût de stage suffisamment impressionnant (4000 € ) pour susciter leur

« étonnement et leur mécontentement ».


Des réactions quelque peu contradictoires avec les engagements pris par l'établissement en début de formation.


Question : le déroulement d'une formation est-il de la compétence d'un C.E. ?


Mais surtout : où diable ce directeur multicartes, qui ne m'a strictement jamais rencontré, est-il allé chercher cette somme-épouvantail de 4000 € !?

Le stage en question, dans le sud Mayenne n’aurait certainement pas coûté ce prix-là. Un hébergement aurait même été possible à proximité, réduisant les frais de déplacement.


Mais pour régler ces points de détail, il eut fallu que Jean-François Poirier daignât, sinon me rencontrer, du moins répondre à mon courrier, envoyé quelques temps plus tôt dans un souci de bonne organisation...


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